Membres

samedi 2 janvier 2010

Comment je choisis un livre

Voici comment je choisis un livre qui m’est « inconnu » – j’entends par là un livre dont j’ignore l’auteur et dont je ne sais rien – lorsque j’ai épuisé la liste des ouvrages qui m’ont été offerts ou recommandés.

Tout d’abord, je regarde la première de couverture et je lis le titre. J’aime que ce dernier soit « ouvert », autrement dit qu’il ne résume pas le livre à lui tout seul mais qu’il interroge, qu’il laisse un doute, une ambiguïté.

Lorsque c’est le cas, je saisis le livre et je lis la quatrième de couverture. La notice biographique concernant l’écrivain m’indiffère : je la consulte éventuellement plus tard, lorsque j’ai fini ma lecture et que le livre m’a plu. Je passe donc au paragraphe censé inviter à lire l’ouvrage. Dès les premiers mots, bien souvent, je repose le livre sur son étagère. Pourquoi ? Parce que le sujet est trop clairement annoncé, la formulation des phrases cherche à pousser le livre à son avantage auprès de lecteurs dont l’éditeur a présupposé les goûts et les attentes et s’est évidemment trompé, du moins dans mon cas. Certains résumés cependant, plutôt vagues ou proposant seulement un court extrait du livre, me donnent envie d’en savoir davantage.

Alors, j’ouvre le livre. Jamais à la première page ! Je sais que le début est soigneusement calculé pour retenir l’intérêt des lecteurs. Serait-ce sur le conseil des éditeurs ? S’agit-il d’une autre influence ? Certains auteurs abusent des entrées à caractère cinématographique et je trouve un peu dommage de réduire la littérature, même dans une introduction, à cet aspect. Il m’est aussi parfois arrivé de devoir persister jusqu’à la cinquantième page avant de trouver le rythme profond du texte, celui qui se confirmera parfois au fil des œuvres jusqu’à la plénitude et l’affirmation d’un style. Donc, j’ouvre le livre en son milieu et j’en lis deux pages en me laissant imprégner du souffle qui le traverse. Lorsqu’il m’atteint, je le sais et j’achète le livre. C’est la dernière barrière et la plus difficile à franchir. Parfois, j’hésite. Quelque chose me retient entre l’acceptation et le rejet. Je lis d’autres pages, prises au hasard. L’abondance de dialogues me fait fuir. En revanche, si je sens une écriture plutôt resserrée, dans laquelle les tensions témoignent d’une rigueur de la pensée et les relâchements sont choisis pour équilibrer le texte en l’amenant vers sa poésie, alors le livre a ma faveur.

Après vous avoir exposé ma méthode de sélection, j’aimerais, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, connaître la vôtre. A l’avance, je vous remercie de vos réponses.

22 commentaires:

beatrice De a dit…

Anne, j'ai ajouté quelques photos de papiers japonais dans la rubrique le concernant. Si le coeur t'en dit.

beatrice De a dit…

Anne. Ces jours-ci pour le moment, j'ai la pile des livres policiers chinois et James photographiés sur mon blog, hérités de ma copine qui déménage.
Mais, le premier contact avec Robert Van Gulik s'est installé grâce au recommandations d'un ami à qui je posais la question , que prendre avec moi, livre d'ambiance et faciles pour un voyage. J'avais mis ces deux auteurs sur le blog avant de partir au Japon.

Avez-vous déjà lu le quatrième de couverture des livres de Nicolas Bouvier ? Notre écrivain voyageur.
Dans une librairie, pour moi, c'est vraiment la tentation. Plein de livres m'intéressent. J'en ai peut-être entendu parlé. ou recommandé. Une belle facture peut m'accrocher. Je dois avouer qu'il vaudrait mieux que je lise les livres non lus, qui trônent sur mes étagères.

Je ne comprendrais jamais les gens qui s'ennuient ! Et il y en a !

Totirakapon a dit…

Texte très intéressant; mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous quand vous dites "un livre dont j'ignore l'auteur et dont je ne sais rien".

Consciemment ou inconsciemment, on émet toute une série d'hypothèses dans cette première relation à l'objet-livre (ne serait-ce que la collection, la nationalité de l'auteur.....).

Cette relation à l'objet-livre est très inégale suivant les gens ; on a parlé de "braconnage" pour qualifier chaque lecture, qui est toujours une confrontation entre du connu et de l'inconnu.

Ce que vous racontez sur votre façon de choisir des livres me rappelle des études sociologiques des années 80-90 sur ce que l'on appelait "le passage du livre au lire" et l'activité de tout lecteur, qu'il est indispendable d'enseigner et de faire acquérir dès le plus jeune âge.

Toute lecture est individuelle et singulière , mais tout lecteur est marqué par ses appartenances, par son "capital culturel", par ses expériences de lecture antérieures, par ses attentes ponctuelles du moment, par ses savoir-faire qui imprègnent chaque moment d'une lecture particulière...

Je suis tout à fait d'accord avec vous pour les titres, qui doivent être "des lustres" qui éclairent mais ne dévoilent pas tout...

En ce qui me concerne, je lis toujours l'incipit; à moins qu'il s'agisse de textes formatés, il y a toujours quelques chose de très fort dans cette entrée en matière....

Je ne choisis que très rarement des livres au hasard; j'essaie d'abord de me renseigner ou alors, je suis dans un genre bien défini (policier, SF, fantasy) et je me laisse aller à mon "inspiration" : il est rare que je sois tombé sur de bons livres de cette façon....

Excusez-moi d'avoir été un peu long...

D'Art en Arts a dit…

Derrière vos critères de sélection, je pense que vous donnez ici, également, votre représentation de ce qu'est un "bon" livre, pour vous : "l’abondance de dialogues me fait fuir. En revanche, si je sens une écriture plutôt resserrée, dans laquelle les tensions témoignent d’une rigueur de la pensée et les relâchements sont choisis pour équilibrer le texte en l’amenant vers sa poésie, alors le livre a ma faveur".

Quant à moi, je n'ai jamais trop réfléchi à ma méthode de sélection, que je qualifierai "d'intuitive", c'est à dire "peu consciente" mais avec sûrement des critères implicites qui guideront mon choix, le tout à l'aune de mes envies du moment...

Bonne journée, Anne.

Anne a dit…

"Dans une librairie, pour moi, c'est vraiment la tentation": pour moi aussi, Béatrice. Je vais revoir votre publication sur les papiers japonais. Bonne journée!

Totirakapon, vous n'avez pas été trop long. J'ai trouvé votre commentaire très intéressant et enrichissant. "Toute lecture est individuelle et singulière, mais tout lecteur est marqué par ses appartenances..": c'est vrai et j'imagine les interrogations de l'écrivain qui doit se demander comment son texte sera réinterprété par ses lecteurs.

Norma, votre commentaire suscite une question pour votre rubrique "psychologie". Permettez-moi de vous demander ce que vous pensez du désir de lecture. Même si, comme le remarque très justement Totirakapon, "la relation à l'objet-livre est très inégale suivant les gens, j'aimerais savoir dans quelle mesure le lecteur cherche le retour sur lui-même et l'ouverture sur la pensée d'autrui et comment il concilie les deux. Que peut-on dire alors de ses erreurs inévitables dans son appropriation de la pensée de l'écrivain?
Je vous souhaite, ainsi qu'à Totirakapon, un très bon weekend.
Anne

D'Art en Arts a dit…

Anne, je prends note de votre question pour la rubrique "psychologie" du dimanche 7 février, vous allez la voir apparaître sous peu sur mon blog.
Bonne journée à vous.
Norma

Jeanne Sélène a dit…

Merci pour ce partage.
Lorsque je choisis un livre "au hasard", je suis très influencée par le titre. J'évite en général de lire le résumé qui bien souvent en dit trop. Je le lis plutôt à la fin et j'ai parfois l'impression qu'il parle d'un autre ouvrage tellement c'est éloigné de ma lecture...
Je suis plus tentée moi aussi de parcourir un extrait pour goûter le style.

Anne a dit…

Merci, Norma, et à bientôt sur votre blog.

Astheval, c'est une bonne idée que de ne pas consulter le résumé. En effet, il peut souvent déconcerter par rapport au contenu du livre qui, seul, importe.
Anne

Totirakapon a dit…

J'ai ajouté la recette des "bulots au pesto" dans le msg de ce matin....
Il faut bien parler des nourritures terrestres de temps en temps...

Evelyne a dit…

Je fréquente de nombreuses librairies mais jamais avec une idée précise...j'ai des listes de livres à lire dans mon agenda mais je ne les commande pas, j'attends une rencontre, au détour d'un rayonnage, quelquefois cela prend des années...
Quand j'ai le livre en main, je l'ouvre tout de suite au milieu, comme vous, Anne,je lis quelques phrases et si c'est le bon moment pour cheminer à ses côtés, je l'achète.
Le titre, la couverture, le résumé, la biographie...peu m'importe.
Mais si le livre m'a plu je lis la biographie de l'auteur...

Anne a dit…

...et vous en parlez avec talent, Totirakapon. Je vais de ce "pas" virtuel voir cette recette. Merci!

Merci de votre témoignage, Evelyne. On peut avoir un "coup de coeur" pour un livre et c'est la meilleure raison pour le découvrir.

Bonne soirée à tous les deux!
Anne

anna a dit…

j'ai l'habitude de dire que ce sont les livres qui me choisissent, il est rare que je rentre dans une librairie avec une idée définie, je me laisse porter, un titre m'accroche... je lis toujours la quatrième de couverture... je prends, je repose, je sens que je ne résisterai pas... un peu comme Norma, selon mes envies (ou mes rêveries ) du moment.

beatrice De a dit…

A Lausanne. pour le public, nous avons une très bonne bibliothèque. J'y mettais beaucoup les pieds pour trouver la documentation pour mes vitrines culturelles aux sujets bien précis. 10 livres sous le bras en même temps Et là, dans les bacs, à l'entrée, plein de titres tentations qui vous tendent les bras. Difficile parcours-résistance quand j'ai choisi de m'intéresser à un sujet précis.
Mais votre question m'interpelle. Je devrais plutôt me demander qu'est ce qui me fait décider pour un sujet ou un autre, qui sera présenté dans mes vitrines. Ce que je retiens est que tous sujets approfondie, réservent des surprises inattendues. Qui aurait pu penser qu'un jour je réaliserais une vitrine sur le foot ? Je vous assure être un sujet passionnant à travers *l'histoire*.Je vous recommande * le dieu football*.

Anne a dit…

"Ce sont les livres qui me choisissent": voilà une très belle phrase, Anna. Merci de votre passage sur mon blog.

"Tout sujet approfondi réserve des surprises inattendues": je suis d'accord avec vous, Béatrice. D'autre part, j'aime bien que vous nous parliez de la manière dont vous créez vos vitrines. C'est un univers qui m'est inconnu "vu de l'intérieur" et j'apprécie ce que vous en dites.

Bon dimanche à toutes les deux.
Anne

VenetiaMicio a dit…

j'ai toujours aimé les petites librairies (peut-être un rêve enfoui) donc je fais un tour chaque semaine. Ici, c'est à St Rémy, à Paris, dans mon quartier le 14e...Ce sont les livres qui m'attirent, le titre ou la couverture. Ensuite, je lis le dos, puis si les premières lignes m'accrochent, c'est bon. J'aime les phrases courtes, je n'aime pas les textes où trois pages plus loin on est toujours dans la même description ! Ce sont les auteurs favoris d'Ange, je lui laisse, d'ailleurs nous n'avons jamais les mêmes lectures, c'est pour cela que la maison est envahie par les livres... Sans cela, j'ai des petits carnets où je note tout ce que j'ai pu découvrir ou entendu parler, mais pour tous types de livres : Arts, romans, voyages, cuisine, enfants, déco, etc...mais ce que j'aime le plus c'est lorsque mon regard découvre "le" livre, celui que je n'attendais pas !
Bon dimanche à vous deux
Danielle

Unknown a dit…

Chronique passionnante Anne,tant vos confidences que les réponses qu'elle a amenées toutes aussi intéressantes.

Je vais à la bibliothèque mais c'est pareil sinon que je suis moins à jour sur les nouveautés mais ça ne me dérange pas, je n'en suis pas privée.

Je suis très influençable, un résumé, une critique, une recommandation et je suis intéressée à aller voir. Il faut quand même qu'une petite lumière se soit allumée. Mais admettons que je n'ai aucune référence et bien je ne suis pas aventureuse du tout.

Je prends des notes continuellement sur des livres qui sont apparus dans mon radar.Un jour, ils traverseront mon chemin.

Finalement l'apparence du livre n'a pas d'importance pour moi. Je l'avais dans ma mire et le voilà. Maintenant tout n'est pas gagné pour autant. Il faut la magie de la reconnaissance. Ah oui, c'est bien ça, je suis dans mes meubles,je reconnais les lieux, je sais lire entre les lignes. C'est le bonheur alors. Et à la fin, je ne voudrais pas le quitter, je voudrais rester encore un peu.

Merci Anne pour cette occasion que vous nous avez donné de parler des livres et bon dimanche.

Linda

Michelaise a dit…

Intéressant, je crois que, sans l'avoir analysé, je procède un peu de la même façon... moins méfiante cependant sur les premières pages, car cela se fait-il sur commande d'être attractif dès les premiers mots... et parfois, aussi, c'est un talent l'entrée en matière. Il y a aussi des premières pages sur lesquelles on "butte", qu'on n'arrive jamais à dépasser.
J'ai, quant à moi, tendance à remonter toute la série d'un auteur quand j'ai aimé... et à chercher l'inspiration auprès d'autres lecteurs... enfin, pratiquant la bibli, j'essaie parfois, au hasard, enfin comme vous le racontez en fait, et si ça me plait, j'en lis d'autres du même !!

Anne a dit…

Danielle, quelle bonne idée, ces petits carnets! J'utilise pour ma part ceux de la maison Moleskine, mais j'y note plutôt mes remarques, mes réflexions, mes observations, des idées que j'envisage de mettre en forme ultérieurement. Les carnets de croquis, eux, sont ma mémoire visuelle. J'aime beaucoup la façon dont vous vous constituez des répertoires personnels de tout ce qui vous a plu.

"A la fin, je ne voudrais pas le quitter, je voudrais rester encore un peu": oui, Linda, je ressens la même chose avec les livres des auteurs que j'aime. J'ai toujours du mal à les refermer.

"J'ai tendance à remonter toute la série d'un auteur quand j'ai aimé": je fais de même, Michelaise, et rien ne me désespère davantage que lorsqu'un livre est épuisé et indisponible, même en livre de poche.

Je suis très heureuse de toutes vos réponses. Je les trouve passionnantes et j'ai aussi beaucoup de plaisir à constater que nous partageons ces expériences de lecture, chacune à notre manière et en même temps avec des points communs. Je vous remercie tous de votre témoignage.
Anne

Tintin a dit…

À mon tour Anne de vous faire part de mon expérience! Ca tombe bien car je suis resté samedi soir une heure à la Fnac à feuilleter des tonnes de livres pour n'en acheter finalement aucun. Première chose, je ne lis jamais - sauf exception - de littérature contemporaine. En littérature, il n'y a malheureusement que les classiques qui m'intéressent, tout le reste m'ennuie prodigieusement... Donc je dois dire que je suis assez indifférent aux prix littéraires, aux palmarès de la Fnac qui construit des podiums avec les 20 meilleures ventes. S'agissant des classiques, on en a jamais fini... quand on les a lus, je ne sais pas pourquoi, on a envie de les relire... Et certains sont tellement prolixes qu'une vie ne suffit pas. Je n'ai lu par exemple qu'une cinquantaine de romans de Balzac sur la centaine qu'il a écrits. Saint-Simon, Voltaire, Buffon, qui font partie de mes autres divinités tutélaires, ne sont pas non plus absorbables comme ça... il faut des années pour les savourer et c'est très bien ainsi! Alors est-ce à dire que je ne sélectionne jamais aucun livre en dehors des classiques? réponse : non, parce que je lis aussi des livres de sciences sociales. A cet égard, l'éditeur, la collection, plus que les auteurs ou les objets de recherche, sont souvent des choses qui comptent pour moi. Je dois dire que j'attache beaucoup d'importance aux livres qui se publient, par exemple, dans la collection des "Empêcheurs de penser en rond" (autrefois au Seuil maintenant à la Découverte), dans la collection "Faire l'Europe" (toujours au Seuil), à la "bibliothèque des histoires" ou "bibliothèque illustrée des histoires" (chez Gallimard). C'est ainsi que, tout récemment, j'ai fait l'acquisition du livre d'Abdesselam Cheddadi sur Ibn Khaldûn parce que j'ai senti en lisant la 4e de couverture et en analysant le plan que j'allais apprendre des tas de choses sur un personnage et une époque qui me sont complètement étrangers... ça m'a donné envie! Ce qui compte donc pour moi, ce ne sont pas seulement les premiers mots ou 4e de couverture, mais aussi le directeur de collection, le plan de l'ouvrage et naturellement les références bibliographiques... si je vois cités des auteurs que je n'aime pas, je reposerai l'ouvrage. Mais il n'y a pas que ça. Par exemple, j'ai feuilleté hier encore le dernier livre de Nathalie Heinich (décidément, elle n'arrête pas de publier, c'est son troisième en 2009). Elle vient de publier récemment un livre sur le patrimoine dont le sous-titre est : "de la cathédrale à la petite cuillère"! Pas besoin de l'ouvrir, ce sous-titre donne tout de suite la couleur de l'ouvrage! Si on l'ouvre malgré tout, on découvrira qu'il y a un chapitre qui s'intitule "l'inflation du patrimoine"... Rien qu'avec un concept comme ça, on sent qu'elle a son mot à dire contre ce que les conservateurs inscrivent au patrimoine. Et comme ce n'est pas ce qu'on demande à un sociologue, on peut reposer ce livre qui ne décrit rien du tout, mais qui entérine les choix et les valeurs de son auteur... Voilà, décrite en quelques mots, mon expérience de samedi soir à la Fnac, avant l'expo Soulages...

Anne a dit…

Merci beaucoup pour votre témoignage, Jean-Michel. J'éprouve toujours un grand intérêt à lire ce que vous écrivez: j'apprends, je découvre et, de plus, j'apprécie votre enthousiasme chaque fois qu'un sujet vous passionne, enthousiasme que vous savez faire naître aussi chez vos lecteurs.

"Quand on les a lus, on a envie de les relire";"il faut des années pour les savourer": oui, je partage entièrement votre avis. On y découvre à chaque étape de sa vie une lecture différente et on les aime encore davantage, ces classiques, car le souvenir des premières lectures est resté intact et il s'enrichit des nouvelles. Et chaque fois, on constate une incroyable jeunesse d'esprit chez ces écrivains dont le discours est toujours d'actualité.
Je ne connais pas la collection "Les empêcheurs de penser en rond" mais ce titre me plaît et je le note.

Merci encore.
Anne

Karine A a dit…

Ma démarche est moins raisonnée que la vôtre. Je lis tout ce qui me tombe sous la main, même des livres " faciles" . J'adore qu'un ami me conseille un livre. j'ai alors l'impression, lorsque je le lis, de découvrir des facettes cachées de sa personnalité. Et souvent, la surprise est à la clé dès le premier chapitre; Un livre profond, difficile, conseillé par une dame dont le parcours scolaire fut très réduit. Ou un livre mode, trop facile offert par un ami qui se prétend intellectuel.
J'ai une prédilection aussi pour les vieux livres achetés d'occasion. J'aime les sentir, imaginer leur histoire au détour d'une tache ou d'une page cornée. Et j'adore par dessus tout, trouver dedans des annotations ou un petit feuillet oublié par les ans.

Anne a dit…

Bonjour, Karine, et merci de vous intéresser à mon blog. Je consulterai le vôtre que je nee connais pas encore. J'aime bien ce que vous dites au sujet des vieux livres. Merci pour ce joli commentaire!
Anne